Paris films
La capitale a inspiré le cinéma, depuis toujours. Aujourd’hui, chez FOOD FOR MOOD, on te propose une sélection de six films à travers Paris. Bonne promenade à toi, cher cerveau curieux.
Le fabuleux destin d’Amélie Poulain, de Jean-Pierre Jeunet : un Paris en photo jaunie.
Je me souviens encore du coffret métallique collector qui trônait dans la chambre de ma soeur. Et il y a quelques temps, ma nièce m’a joué un des morceaux de Yann Tiersen. Je me suis dit que ce film avait réussi à traverser les époques, sans doute parce qu’il était déjà désuet à sa sortie. (désolée Daphné)
Le pitch : Amélie est serveuse dans un bar parisien. Elle passe son temps à observer les gens qui l’entourent et laisse divaguer son imagination comme bon lui semble. Son but dans la vie : rendre heureux ceux qu’elle croise. Au fil des rencontres, on suit ses aventures dans un Paris jauni comme une vieille photo.
Pourquoi on recommande : On va pas se mentir, se balader à Montmartre avec Amélie Poulain, ça a un bon goût de nostalgie. Avec un peu de piano en supplément. Comme dans tous les films de Jeunet, il y a un truc de l’enfance qui revient, des visages que l’on oublie pas et des moment cultes. Chez FOOD FOR MOOD, ça nous fait du bien de se plonger dans le passé. Et on adore Dominique Pignon. (PS : si tu aimes Jeunet et les coulisses du cinéma, on a beaucoup aimé cette vidéo).
Ratatouille, de Brad Bird : un Paris gastronomique.
Quand j’écris ces lignes là, je pense à une autre amie fan absolue de ce dessin animé. Moi, je l’ai vu, il y a bien lointain.
Le pitch : Rémy est un rat, mais pas n’importe lequel. C’est un rat cuisinier. Un rat « de goût » (pas mal ce jeu de mots, n’est-ce pas ?). Il est prêt à tout pour réaliser son rêve, celui de devenir un grand chef ! Pour ça, il s’installe sous les cuisines d’un grand restaurant parisien. Là, il fait la rencontre d’Alfredo Linguini, un jeune commis.
Pourquoi on recommande : Premièrement, « Ratatouille » est un film pour toute la famille et ça, c’est chouette. Parce que quoi de mieux qu’une bonne séance de cinéma, sous un plaid, pendant qu’il pleut des cordes dehors ? Deuxième raison, c’est un Pixar. Et Pixar, c’est cool. Troisièmement, les voix sont géniales (tu nous manques Marielle) et la musique aussi. Et quatrièmement : comme dans tous les Pixar, il y a plusieurs lectures, ce qui fait qu’on peut le revoir plein de fois sans s’en lasser.
Les 400 coups, de François Truffaut : Paris et l’adolescence.
J’ai adoré mes années collège et je me souciens qu’on avait des séances de cinéma programmé. À l’époque, j’avais détesté « Un jour sans fin » mais je me souviens que ce film de Truffaut m’a laissé émerveillée.
Le pitch : Antoine Doinel a 12 ans, il vit à Paris avec sa mère et son beau-père. Passionné par Balzac, il allume un soir une bougie devant le portrait de son de son auteur favori, provoquant un début d’incendie et la colère de son beau-père. Débute alors une série d’incidents qui pousse le jeune homme dans un « centre d’observation ».
Pourquoi on recommande : C’est le premier film qui conte les aventures du jeune Doinel. L’adolescence y est racontée avec sensibilité et la performance de Jean-Pierre Léaud signe le début d’une longue carrière (et une étroite collaboration avec Truffaut). Les critiques sont dithyrambiques à l’époque et le film est toujours culte aujourd’hui. Il a traversé les époques et on comprend pourquoi. C’est un véritable concentré d’émotions, de vérité et de malice.
Moulin Rouge, de Baz Luhrmann : Paris en grand spectacle.
Comment faire une sélection de films sur Paris sans mentionner un musical romantique. Sorti en 2001, ce film de Baz Luhrmann signe la fin d’une trilogie appelée « la trilogie du rideau rouge » (en référence au théâtre omniprésent dans Ballroom Dancing et Roméo + Juliette).
Le pitch : Paris, 1900, Christian est poète. Et dépressif. Il raconte alors sur sa machine à écrire sa vie à Montmartre et son ambition de rentrer dans le mouvement « bohème » qui fleurit à l’époque. Son voisin n’est autre que Toulouse-Lautrec. Ce dernier lui demande de l’aide pour terminer l’écriture d’un spectacle qui aura lieu au Moulin-Rouge. Là, il fait la connaissance de Satine, une courtisane promise au duc de Monroth.
Pourquoi on recommande : En lisant le résumé, tu te rends bien compte qu’il y a là tous les éléments du bon drame romantique. Et paf, dans le mille Émile. « Moulin Rouge », ça fait pleurer les yeux, mais parfois ça fait du bien. Et puis « Moulin Rouge », c’est beau. Parce que les décors et les costumes sont sublimes, parce que la musique est fantastique et qu’il y a McGregor (ou Kidman, au choix). Ça donne envie de taper à la machine, de danser le tango et de remonter le temps.
On connaît la chanson, d’Alain Resnais : Paris en mélodies.
Bon, ok, Bacri est mort et ça fait chier. Heureusement, il nous reste des films pour passer encore un peu de temps avec lui.
Le pitch : Il y a Odile et Claude, un couple qui s’ennuit. Et il y a Nicolas qui revient, qui est un ancien amant d’Odile. Et puis il y a Marc, l’agent immobilier qui cherche un appartement pour Odile, dont Camille (la soeur d’Odile) tombe amoureuse. Mais il y a aussi Simon, qui travaille pour Marc et qui lui tombe amoureux de Camille.
Pourquoi on recommande : On ne peut pas parler de ce film sans parler de son casting : Sabine Azéma, Pierre Arditi, Jean-Pierre Bacri, Lambert Wilson, Anès Jaoui, André Dussolier… Et on ne peut pas en parler sans mentionner sa bande originale, qui passe de Baker, à Dutronc, en passant par Bashung, Téléphone et Pierre Perret. Bref… Dans « On connaît la chanson », il y a tout ce qu’on aime chez FOOD FOR MOOD. Et puis, ça fait du bien de revoir Bacri et sa gueule sur grand écran. Parce que chez nous, on refuse qu’il soit mort, ok ? (PS : si tu es passionné.e d’histoire, tu vas adorer. Tu connais les chevaliers paysans de l’an mil au lac de Paladru ?)
Au revoir là-haut, d’Albert Dupontel : dans le Paris d’après la grande guerre.
Revu il y a peu de temps, cette pépite de Dupontel nous plonge dans un Paris crasseux et faste, au sortir de la Grande Guerre. Ce visage là de Paris qu’on connaît grâce aux livres d’histoire.
Le pitch : Adapté de l’immense roman de Pierre Lemaitre, « Au revoir là-haut » raconte l’histoire de Maillard, soldat de la Grande Guerre et de Édouard Péricourt, survivant des tranchées et gueule-cassée. Après les combats, les deux hommes se lient d’une amitié profonde et monte ensemble une grande arnaque.
Pourquoi on recommande : Cette histoire est extraordinaire et l’adaptation de Dupontel est à la hauteur du roman. Sous nos yeux prennent vie des personnages hauts en couleur, aux destins brisés par une guerre atroce. Dès la première scène, on est soufflé par la réalisation et le talent du duo Dupontel-Pérez Biscayart. On a tout adoré dans « Au revoir là-haut » : les acteurs (avec une mention spéciale pour Héloïse Balster), les costumes, les décors, les yeux de Nahuel Pérez-Biscayart et ceux de Mélanie Thierry, les masques, les dessins… Tout (même Laurent Lafitte, dans ce rôle dégueulasse qui prouve qu’il peut être niais au possible chez Canet et ignoble chez Dupontel). (PS : si vous pouvez, regardez le sur grand écran, ça vaut vraiment le coup)
Bravo bravo pour le ton, la plume, le travail de recherche, la mise en forme…
J’adoooooooore !!!
Que de compliments ! Merci d’être toujours fidèle au poste, Anne-Cé !