Les coups de coeur de mars.

Après une absence plus ou moins souhaitée, me voilà de retour en ce froid mois de mars 2023 avec une sélection culturelle qui regroupe mes derniers coups de coeur. Au programme ce mois-ci : un film avec la nouvelle césarisée Virginie Efira, deux podcasts avec deux acteurs que j’adore, une playlist aux petits oignons, deux albums qui me bercent et un coup de coeur livresque que j’ai écouté (oui oui, tu as bien lu).

Coup de coeur podcastique.

Si tu me suis depuis un moment, tu sais que j’aime énormément les podcasts, qu’ils soient produits par des studios indépendants ou par des radios bien connus. Ce mois-ci, j’ai décidé de te partager deux épisodes de « Totémic » sur France Inter. Le premier, c’est l’interview de Denis Ménochet. Avec Rebecca Manzoni, ils y parlent de Gaspard Ulliel, de ce que ça fait de se voir à l’écran quand on ne s’aime pas et d’un de ses derniers films, « La Montagne ». Le second épisode sélectionné, c’est celui avec Karim Leklou. J’ai découvert cet acteur dans la série « Hippocrate » et je suis ravie de l’entendre pour cette échappée. Ah oui, parce que ce que je préfère dans « Totémic » (et ce qu’il manquait à mes yeux au Boomerang de Trapenard), ce sont ces échappées : des moments hors studio, plus vue comme une plongée dans une autre « intimité » de l’interviewé•e.

Coup de coeur livresque.

Depuis que j’ai déménagé, j’essaye de faire de mon temps de trajet en train un moment à moi, rien qu’à moi. Alors je me suis dit « Tiens, depuis le temps que tu veux essayer, tente un livre audio ». Après avoir « relu » le premier tome d’Harry Potter, j’ai choisi de découvrir « La commode aux tiroirs de couleurs ». Pourquoi ? Parce que ce livre me faisait de l’oeil depuis longtemps, que j’adore Olivia Ruiz pour de multiples raisons et qu’il était lu par l’auteure elle-même. Eh bien… Je recommande cette expérience. Le résumé ? À la mort de Rita, surnommée « l’Abuela », sa petite-fille hérite de l’intrigante commode qui avait jadis nourri toute sa curiosité et son imagination enfantines. Le temps d’une nuit, ouvrant ses dix tiroirs, elle découvre les secrets qui ont scellé le destin de plusieurs générations de femmes, entre l’Espagne et la France, de la dictature franquiste à nos jours.

Je sais que se construire avec une histoire, même riche de blessures autant que de joies, d’épreuves surmontées comme de miracles accueillis, c’est une chance. Olivia Ruiz

J’ai beaucoup aimé le ton de ce premier roman qui annonce de belles choses pour la suite. Et puis j’ai adoré cette émotion vive, qui a résonné à plusieurs reprises en moi. L’Espagne, l’espagnol, les secrets de famille… Il y a dans ces pages quelque chose d’universel et ça fait du bien.

Coups de coeur musicaux :

dans mes oreilles en mars 2023.

Ces derniers temps, plusieurs albums m’accompagnent au quotidien. Ils sont tous fabriqués par des femmes. Et même si cela n’est pas voulu, ça me fait plaisir. Si tu es un•e adepte de mes playlist tu devrais trouver ton compte parmi :

• Des filles, de Laura Cahen.

* Les prières – guérir, de Barbara Pravi.

• High Priestess, de Sarah McCoy.

Tu veux encore de la musique ? Rendez-vous sur la playlist de mars 2023.

Coup de coeur « cinéma ».

Je ne regarde pas beaucoup de films, et pourtant, j’ai tout pour. Un cinéma pas loin, un abonnement à Canal +… Mais le fait est que je n’arrive jamais à choisir, je ne suis jamais dans le bon mood et que mes envies dissonent souvent de celles de la personne avec qui je partage ma vie. Mais là, d’un commun accord, nous avons choisi « Les enfants des autres » de Rebecca Zlotowski.

Le résumé ? Rachel, 40 ans et sans enfant, aime sa vie : ses élèves du lycée, ses amis, ses ex, ses cours de guitare. Rachel aimerait avoir un enfant à elle, mais son gynécologue la prévient : il ne lui reste plus beaucoup de temps. En tombant amoureuse d’Ali, elle s’attache à Leila, sa fille de 4 ans. Elle la borde, la soigne, et l’aime comme la sienne. Hélas, aimer les enfants des autres, c’est un risque à prendre. Et là ? Gros coup de coeur. Tout était réuni pour que je prenne une claque, et ce fut le cas. Comme souvent (pour ne pas dire toujours), Virginie Efira est éblouissante de sincérité. Et cette histoire qui pourrait paraître si banale touche en plein coeur, abordant un thème peu exploité : le rôle de celle qui vient après la mère, alors que celle-ci est bel et bien vivante.