Films adorés en 2022

2022 n’a pas été une année très riche en salles obscures pour moi. Mais je n’ai pas pour autant délaissé le cinéma. J’avais quelques « défis » comme regarder tous les Disney, les Pixar, les Ghibli. Je n’ai pas réussi, évidemment mais j’en ai (re)vu quelques-uns. J’ai aussi essayé de sortir un peu de ma « zone de confort » avec des films que je redoutais de peur d’être très (trop ?) émue. Je préparais un petit classement par catégorie :

  • Feel good – Drama – Docu – Dessin animé- Spectacle – Hors-catégorie.

 

Films adorés en 2022 catégorie « feel good » :

En corps de Cédric Klapisch.

Le pitch : Elise, 26 ans est une grande danseuse classique. Après s’être blessée pendant un spectacle, elle apprend qu’elle ne pourra plus danser, et sa vie va en être bouleversée. Elise va devoir apprendre à se réparer. Entre Paris et la Bretagne, au gré des rencontres et des expériences, des déceptions et des espoirs, elle va se rapprocher d’une compagnie de danse contemporaine. Cette nouvelle façon de danser va lui permettre de retrouver un nouvel élan et aussi une nouvelle façon de vivre.

Ma micro-critique : Depuis toujours, j’aime le cinéma de Cédric Klapisch. Evidemment, ça a commencé avec « L’auberge espagnole » et puis je les ai enchaîné (avec un coup de coeur pour « Le péril jeune »). Avec En Corps, il a allié tout ce que j’aimais : la danse, Pïo Marmaï, des décors sublimes, une belle lumière et une musique incroyable signée Hofesh Shechter. Le scénario cosigné avec son accolyte de toujours, Santiago Amigorena, tient toutes ses promesses et nous permet de passer un excellent moment. Pour les danseurs novices, pas besoin de grande culture chorégraphique. À la fois animale et sublime, nul doute que vous serez emporté•e.

J’aurais pu choisir :

  • « Aline » de Valérie Lemercier avec elle-même, Sylvain Marcel, Danielle Fichaud,
  • « Le sens de la fête » d’Olivier Nakache et Eric Toledano avec Jean-Pierre Bacri, Vincent Macaigne, Gilles Lellouche, Benjamin Lavernhe, Jean-Paul Rouve, Suzanne Clément, Eye Haidara, Alban Ivanov, Hélène Vincent.
  • « Felicità » de Bruno Merle avec Pio Marmaï, Rita Merle et Camille Rutherford. (mais ce n’est pas que feel-good)

Je n’ai pas choisi : « La lutte des classes » de Michel Leclerc ni « Mes jours de gloire » d’Antoine de Bary.

 

 

 

Films adorés en 2022 catégorie « drama » :

Les Intranquilles de Joachim Lafosse.

Le pitch : Leila et Damien s’aiment profondément. Malgré sa bipolarité, il tente de poursuivre sa vie avec elle sachant qu’il ne pourra peut-être jamais lui offrir ce qu’elle désire.

Ma micro-critique : Rares sont les moments de cinéma qui me mettent dans un tel état. Les Intranquilles porte bien son nom. Mené par un trio d’acteurs brillants (et l’apparition de Patrick Descamps alias Henri de Kevern dans Un village français), cette histoire bouleverse par sa dureté. Sans en faire des caisses sur la maladie mentale, Joachim Lafosse montre sans concession l’enfer d’un quotidien qui dérape. Leïla Bekhti est plus que magnifique ici et elle exprime tout son talent. Certes, il faut être prêt•e mais s’il vous plaît, visionnez-le !

J’aurais pu choisir : 

  • « La Fracture » de Catherine Corsini avec Marina Foïs, Valeria Bruni-Tedeschi et Pio Marmaï,
  • « Les magnétiques » de Vincent Maël Cardona avec Thimotée Robart, Marie Colomb et Joseph Olivennes,
  • « ADN » de Maïwenn avec elle-même, Fanny Ardant, Louis Garrel, Dylan Robert.

Je n’ai pas choisi : « Ammonite » de Francis Lee, « Last days of summer » de Jason Reitman » ou « Fête de famille » de Cédric Kahn.

 

 

Films adorés en 2022 catégorie « docu » :

À la vie d’Aude Pépin.

Le pitch : Chantal Birman, sage-femme libérale et féministe, a consacré sa vie à défendre le droit des femmes. À presque 70 ans, elle continue de se rendre auprès de celles qui viennent d’accoucher pour leur prodiguer soins et conseils. Entre instants douloureux et joies intenses, ses visites offrent une photographie rare de ce moment délicat qu’est le retour à la maison.

Ma micro-critique : Chantal Birman est une femme qu’on aimerait connaître, dans la vraie vie. Ses combats, sa philosophie font d’elle une véritable héroïne. À travers ses « tournées », on découvre la difficulté de devenir mère, de trouver sa place, de réaliser que désormais on partage sa vie pour toujours avec un•e inconnu•e qui n’en est pas vraiment un•e. À voir de toute urgence !

J’aurais pu choisir : 

 

 

Films adorés en 2022 catégorie « dessin animé » :

Luca d’Enrico Casarosa.

Le pitch : Dans une très jolie petite ville côtière de la Riviera italienne, un jeune garçon, Luca, vit un été inoubliable, ponctué de délicieux gelato, de savoureuses pasta et de longues balades en scooter. Il partage ses aventures avec son nouveau meilleur ami, mais ce bonheur est menacé par un secret bien gardé : tous deux sont en réalité des monstres marins venus d’un autre monde, situé juste au-dessous de la surface de l’eau…

Ma micro-critique : Et voilà un Pixar qui tient toutes ses promesses. Luca fait la part-belle à l’enfance et à ses craintes, ses joies, ses défis. Dans une Italie des plus jolies, l’histoire de Luca résonne avec nos peurs d’enfant et ces amitiés intenses… Idéal pour une soirée douillette avec pop-corn et spectateur•rice•s de 5 à 105 ans.

J’aurais pu choisir : 

 

Adorés en 2022 catégorie « spectacle » :

Presque de Panayotis Pascot.

Le pitch : Dans ce stand-up tout à la fois touchant et désopilant, l’ancien chroniqueur aux micros-trottoirs décalés Panayotis Pascot se livre sur ses amoureuses et sur ses parents.

Ma micro-critique : Connu comme le petit ado marrant du Petit journal, Panayotis Pascot prend ses aises sur scène. En plus d’être très drôle, Panayotis fait preuve d’une grande sensibilité. Il parle d’une génération de jeunes adultes qui essayent de se débattre avec ses émotions, ses peurs, ses envies. Et ça marche, c’est parlant, c’est sincère et ça fait du bien.

  • J’aurais pu choisir : « Alors » de Roman Frayssinet ou « Sensiblement viril » d’Alex Ramirès.
  • Je n’ai pas choisi : « Épilogue » de Florence Foresti.

 

Film adoré catégorie « pas mon style mais j’ai adoré » :

Le chant du loup d’Antonin Baudry.

Le pitch : Un jeune homme a le don rare de reconnaître chaque son qu’il entend. A bord d’un sous-marin nucléaire français, tout repose sur lui, l’Oreille d’Or. Réputé infaillible, il commet pourtant une erreur qui met l’équipage en danger de mort. Il veut retrouver la confiance de ses camarades mais sa quête les entraîne dans une situation encore plus dramatique. Dans le monde de la dissuasion nucléaire et de la désinformation, ils se retrouvent tous pris au piège d’un engrenage incontrôlable.

Ma micro-critique : Je ne suis pas une habituée des films d’action (encore moins s’ils se déroulent dans l’univers militaire) mais je dois bien que Le chant du loup m’a mis une sacrée claque. Porté par un casting monstrueux qui rassemble pas mal d’acteurs les plus bankables du cinéma français (même s’il manque Pierre Niney), ce film nous plonge au sens propre dans un milieu quasiment inconnu de tous•tes. A voir sur grand écran avec du bon son, évidemment.

 

 

Quels films avez-vous adoré en 2022 ?

Besoin de nouvelles idées, c’est par ici :

Retomber en enfance, et en famille, sur grand écran…

Mes films et séries de 2021.

Vous pourriez aussi aimer...

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *