Après un film sincère et touchant, la famille Rebbot-Bohringer revient avec une série aussi poétique que le long-métrage.

 

 

 

« L’amour flou » : le film.

Le pitch : Romane et Philippe se séparent. Après dix ans de vie commune, deux enfants et un chien, ils ne s’aiment plus. Enfin, ils ne sont plus amoureux mais ils s’aiment, quand même. Beaucoup. Trop pour se séparer vraiment ? Bref, c’est flou. Alors, sous le regard circonspect de leur entourage, ils accouchent ensemble d’un ‘sépartement’ : deux appartements séparés, communiquant par la chambre de leurs enfants ! Peut-on se séparer ensemble ? Peut-on refaire sa vie, sans la défaire ?

Pourquoi on adore :

Sans hésiter, à sa sortie, j’ai été voir « L’amour flou ». Parce que j’aimais d’avance ce duo et parce que l’histoire résonne. Fille de parents séparés, je me reconnais dans cette angoisse de la séparation. Déjà, il faut savoir que parce qu’on partage le même prénom j’ai une affection particulière pour Romane Borhinger. À mes yeux, elle représente beaucoup : sincérité, bienveillance, folie et humanisme. J’aime également Philippe Rebbot. Parce qu’il est le sosie de mon oncle que j’adore et qu’il me fait rire.

Ce que j’ai aimé dans film, c’est son incroyable solarité ! Alors oui, on peut lui reprocher de faire-part d’un quotidien de gens privilégiés. Mais il raconte le quotidien d’une famille, sincèrement. Et ce quotidien me fait rire et m’émeut. J’aime le courage qu’il faut pour oser pour affronter les interrogations de sa famille, les diktats de l’amour et donc de la séparation… 

 

 

 

« L’amour flou » : la série.

Le pitch : Malgré leur séparation après dix ans de vie commune, Romane et Philippe ont décidé de vivre dans des appartements indépendants, mais reliés entre eux. Les enfants sont heureux, mais parfois le quotidien de la famille est fou.

Pourquoi on adore :

On avait adoré le film, alors on a lancé la série ! J’avais un peu peur que ce soit une copie conforme du film. Mais non, c’est belle et bien une suite. Là où le film se terminait sur mille questions (comment se passe la vie quotidienne ? comment on fait quand on a rencontré quelqu’un et que son ex vit dans le « même » appartement ? comment les enfants vivent dans ce joyeux bordel ?), la série apporte toutes les réponses.

Ce qui m’a le plus touché, c’est le grand rôle de Philippe Rebbot. On découvre ici un looser magnifique, qui en plus d’être un père incroyable est un doux-rêveur qui ne cache rien de ses addictions et de ses travers.  La série permet également de gratter aussi un peu le vernis de la « famille » parfaite. On découvre les ennuis financiers, les problèmes d’alcool, les engueulades, les non-dits, la jalousie, l’infini tristesse de savoir que ce qui est passé ne passera plus…

Tout aussi solaire que le film, la série est un vrai moment de plaisir et d’émotions.

 

Pour aller plus loin :

Rebbot-Bohringer chez Nagui pour la sortie de la série.

Romane chez Trapenard pour la sortie du film.

Romane dans « En aparté ».

 

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