46ème cérémonie des César.

Vendredi 12 mars. Les paris sont lancés, les pronostics sont faits. Me voilà devant mon écran. La 46ème cérémonie des César peut commencer. Marine Foïs est maîtresse de cérémonie, Roschdy Zem en président. Tout peut commencer…

Comme d’habitude, on pourra reprocher mille choses à cette cérémonie. Comme à toutes les autres d’ailleurs. Mais chez [ food for mood ] on a décidé de se concentrer sur les choses qu’on aime, qui nous font rire et qui nous font du bien.

 

Les moments marquants.

Le discours d’ouverture de Marina Foïs :

Dès le départ, dans un style assurément Robin des bois (comme dans le teaser de la cérémonie), la maîtresse de cérémonie met un grand tacle à notre chère ministre de la Culture. On s’y attendait, ça fonctionne, c’est efficace et ça fait du bien.

 

Roschdy Zem, président :

Très bonne entrée en matière, pour le président cette 46ème cérémonie. On sait à ce moment-là, et on n’en doutait pas que ces César seront politiques et critiques. C’est évident, vu la situation des salles et de toute l’industrie cinématographique.

 

Jean-Pascal Zady, meilleur espoir masculin :

César amplement mérité pour le co-réalisateur de Tout simplement noir. Son discours questionne sur les humains et les humanités qu’on délaisse au profit du profit, de la politique crasse et de l’argent. Non sans références, Jean-Pascal Zady s’engage dans un discours fort en citant ses prédécesseurs (Ladj Ly, Omar Sy, pour ne mentionner qu’eux) et finit par poser pour la postérité.

 

Les hommages à Carrière, Piccoli, Brasseur et Bacri :

Les larmes me sont montées en apercevant Bacri, croqué au balcon. Elles ont coulé avec les mots de Louis Garrel pour son ami Jean-Claude Carrière, en revoyant Michel Piccoli et Romy faire du vélo, les larmes de Brasseur et en entendant Bacri séduire Sabine Azéma sur Paroles, Paroles.

 

Le coup d’éclat de Corinne Masiero :

Elle arrive, vêtue d’une peau d’âne, alors qu’elle aurait voulu porter le robe couleur de soleil de Deneuve. Faute de budget, on la découvre sanguinolente. Puis elle « enlève les couches », pour se retrouver nue. Sur sa poitrine, le slogan : « No culture, no future ». Sur son dos, « Rend nous l’art Jean ! » s’adressait cette fois à Jean Castex. Le symbole est fort, on est tous à poil.

 

Le sacre de Dupontel et de « Adieu les cons » :

Maintes fois nommé, « Adieu les cons » a tout raflé sur son passage. Seulement neuf jours d’exploitation pour cette dernière pépite de ce réalisateur/acteur qu’on adore. Absent, c’est sa production, Catherine Bozorgan qui le représentait. On espère pouvoir (re)découvrir ce film dans les salles, le plus rapidement possible.

 

L’émotion de Laure Calamy :

Je n’avais pas misé sur sa victoire et pourtant, à mes yeux, Laure Calamy fait partie d’une nouvelle génération d’actrices qui méritent un grand succès. Drôle, tragique, excessive et fantasque, son discours ému reflète tout ce qu’elle apporte de frais dans les rôles qu’elle traverse. Et ça fait du bien.

 

On a aimé aussi dans la cérémonie des César 2021 :

Voir Valérie Lemercier, retrouver le Splendid réuni et rieur (+1 pour Josie la punkette, qu’on ne se lasse pas de voir vieillir), le discours de Vincent Dedienne, avoir de la musique live, un orchestre et la voix de Biolay…

 

Le palmarès des César 2021.

Meilleure actrice : Laure Calamy, dans Antoinette dans les Cévennes.

Meilleur espoir féminin : Fathia Youssouf, dans Mignonnes. Pronostic gagnant.

Meilleur actrice dans un second rôle : Emilie Dequenne, dans Les choses qu’on dit les choses qu’on fait.

Meilleur acteur : Sami Bouajila, dans Un fils.

Meilleur espoir masculin : Jean-Pascal Zady, dans Tout simplement noir.

Meilleur acteur dans un second rôle : Nicolas Marié, dans Adieu les cons.

 

Meilleur film : Adieu les cons, d’Albert Dupontel.

Meilleur premier film : Deux, de Filippo Meneghetti.

Meilleur documentaire : Adolescentes, de Sébastien Lifshitz.

Meilleur long d’animation : Josep d’Aurel.

Meilleur court d’animation : L’heure de l’ours de Agnès Patron.

Meilleur film étranger : Drunk, de Thomas Vinterberg.

 

Meilleure réalisation : Albert Dupontel, pour Adieu les cons.

Meilleur scénario original : Albert Dupontel, pour Adieu les cons.

Meilleure adaptation : Stéphane Demoustier, pour La fille au bracelet.

Meilleure musique originale : Rone, pour La nuit venue.

Meilleur son : Yolande Decarsin, Jeanne Delplancq, Fanny Martin, Olivier Goinard pour Adolescentes.

Meilleure photo : Alexis Kavyrchine, pour Adieu les cons.

Meilleur montage : Tina Baz, pour Adolescentes.

Meilleurs costumes : Madeline Fontaine, pour La bonne épouse.

Meilleur décor : Carlos Conti, pour Adieu les cons.

 

César des lycéens : Adieu les cons, d’Albert Dupontel.

César anniversaire : La troupe du Splendid (Josiane Balasko, Michel Blanc, Marie-Anne Chazel, Christian Clavier, Gérard Jugnot, Thierry Lhermitte et Bruno Moynot).

César d’honneur : Jean-Pierre Bacri.

 

Après cette cérémonie des César, on veut :

 

Va jeter un oeil à nos articles cinéma, si le coeur t’en dit.

Bisous.

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