« Profite de l’été,

pour lire des BD. »

Voilà mon slogan, durement élaboré, pour introduire une sélection de romans graphiques qui pourront t’accompagner à la plage, dans le train, dans l’avion, dans ton jardin, sur ta terrasse… Au programme : 5 BD ! Et il y en a pour tous les goûts…

Passer l’été sur les routes.

Suzette ou le grand amour, de Fabien Toulmé.

Résumé : Suzette, une dynamique octogénaire, vient de perdre son mari. Noémie, sa petite-fille, vit quant à elle sa première véritable histoire de couple. Au cours de confidences complices, Noémie découvre que sa grand-mère n’a pas vraiment été heureuse en mariage. Et surtout, qu’elle n’a jamais oublié son amour de jeunesse rencontré en Italie. Les deux femmes décident alors de prendre la route en quête de ce passé romantique, l’occasion pour elles d’échanger sur la vie de couple, l’engagement et les histoires qui durent…

J’adore parce que j’adore Fabien Toulmé. J’aime son trait naïf et sa poésie du quotidien. Et puis aussi parce que les histoires de transmission et de quête me touchent.

Si tu aimes, jette un oeil à Idéal Standard d’Aude Picault.

Une BD pour les amateur·rice·s de polar.

Le patient, de Timothé Le Boucher.

Résumé :Une jeune fille est retrouvée errant dans la rue, un couteau à la main. La police découvre que toute sa famille a été assassinée, à l’exception de Pierre Grimaud, un adolescent de 15 ans. Réveillé après six ans de coma, il est pris en charge par le docteur Anna Kieffer. Souffrant d’amnésie partielle, le jeune homme évoque un mystérieux homme en noir qui hante ses rêves.

J’adore parce que ça m’a permis de faire un premier pas dans le monde du polar. Et ça m’a beaucoup plu. Je ne dis pas que ça va devenir mon genre favori, mais ça me tente de plus en plus. L’intrigue est vraiment bien mené et m’a fait oublié le graphisme « trop manga » pour moi.

Si tu aimes, jette un oeil à celle que l’auteur a écrit avant Ces jours qui disparaissent.

BD pour un été avec nos aînés.

Le plongeon de Séverine Vidal et Victor L. Pinel.

Résumé : En fermant une dernière fois les volets de sa maison, Yvonne, 80 ans, abandonne 40 ans de vie pour intégrer un EHPAD. Le changement est rude pour cette femme indépendante, d’autant qu’elle a encore toute sa tête. Elle a du mal à s’acclimater à cette nouvelle vie, qui la rapproche douloureusement de la mort. Prise dans le tourbillon inéluctable de la vie, l’octogénaire décide de s’offrir une dernière parenthèse enchantée.

J’adore parce que j’adore le travail narratif de Séverine Vidal (je te recommande la lecture de La maison de la plage – que j’ai aussi adoré). Comme pour Fabien Toulmé, elle a une façon de raconter les histoires de monsieur et madame tout le monde qui me touche énormément.

Si tu aimes, jette un oeil à Moi en double, de Navie et Audrey Lainé.

Un voyage dans le temps.

Peau d’homme, de Hubert et Zanzim.

Résumé : Dans l’Italie de la Renaissance, Bianca, une demoiselle de bonne famille en âge de se marier, est présentée à son futur époux Giovanni, un riche marchand, jeune et plaisant. Alors que les noces approchent, l’attribut secret transmis par les femmes de sa famille depuis des générations, la peau d’un homme à la beauté stupéfiante, qu’elle peut revêtir quand il lui plaît, est révélé et légué à Bianca.

J’adore parce que c’est une histoire d’une incroyable modernité qui touchent à des sujets qui m’animent (le genre, l’identité, la transgression et le pouvoir de la tradition)…

Si tu aimes, jette un oeil à Anaïs Nin, sur la mer des mensonges de Léonie Bischoff.

BD pour un été plein d’amour.

Malgré tout, de Jordi Lafebre.

Résumé : C’est l’histoire d’un amour à rebours. Une passion platonique mais éternelle entre deux êtres. D’un côté, il y a Ana. Sexagénaire charismatique, ancienne maire tout juste retraitée, mariée et maman. Une battante au grand coeur qui impose le respect. De l’autre, il y a Zeno. Célibataire endurci, libraire proche de la retraite et doctorant en physique qui aura mis quarante ans pour terminer sa thèse. Un esprit libre et voyageur, aussi séduisant que mystérieux. Au fil des années, ils ont tissé ensemble un amour impossible et intarissable. Tout en égrainant les excuses qui ont empêché qu’elle ne prenne forme, on remonte le temps de cette romance et de ses méandres… jusqu’à sa source.

J’adore parce que ça fait voyager, c’est doux, poétique et beau. Ça fait du bien au moral. Et puis le travail de la couleur est dingue ! (Par contre, maintenant, j’ai encore plus envie de retourner en Italie)

Si tu aimes, jette un oeil à Entre les lignes de Baptiste Beaulieu et Dominique Mermoux.