5 romans pour l’été.

L’été, j’aime retrouver le plaisir de lire des romans ! Quand le reste de l’année je suis incapable de trouver le temps de me poser avec un bouquin, j’essaye de profiter de juillet et d’août pour me plonger dans des lectures plus longues que mes habituels romans graphiques. Aujourd’hui, je t’ai sélectionné 5 romans que j’ai adoré !

5 romans pour cultiver ton été.

Des jours que je n’ai pas oubliés, de Santiago Amigorena.

Résumé : Peut-on aimer deux personnes à la fois ? La question est si simple et la réponse inévitablement si compliquée. Surtout lorsqu’elle n’est pas formulée par celui qui a doublement aimé mais par l’un de ceux qui devaient se contenter de la moitié d’un amour. Les quelques jours de ce voyage en Italie racontent ce qu’a vécu un homme qui n’était plus aimé qu’à moitié.

Chaudement recommandé car : c’est le dernier roman que j’ai eu entre les mains et que je n’ai pas réussi à lâcher. Histoire simple, d’une vie qu’on pourrait penser merveilleuse, mais qui, comme toutes les vies, tourne parfois au cauchemar. Cette lecture m’a rappelé celle de Plonger et Croire au merveilleux de Christophe Ono-dit-Biot. Et ces deux livres sont dans mon top 10 ! Alors… Vas-y, fonce !

Les mains libres, de Paul Éluard et Man Ray.

Résumé : Les textes de Paul Éluard entrent en résonance avec les propositions graphiques de Man Ray, témoignant d’une intuition active et partagée et d’une complicité artistique.

Chaudement recommandé car : Je garde un souvenir ému de cette lecture de lycée. C’est elle qui m’a permis de faire un pas dans le monde de la poésie à l’heure où je ne lisais plus rien du tout (à part du théâtre). J’aime le surréalisme et la complicité parfois incompréhensible d’Éluard et Man Ray me fascine.

Un « roman » pour se marrer, cet été.

Parfois les ennuis mettent des chapeaux, de José Parrondo.

Résumé : Un petit homme qui s’endort en lisant un livre ennuyeux relate les rêves intéressants qu’il a faits, entre questions existentielles, scènes oniriques et situations absurdes.

Chaudement recommandé car : ok, je triche. Ce n’est pas un roman. Mais j’avais absolument envie de t’en parler parce que j’adore cet objet littéraire. Absurde, tendre et drôle, ça se picore, ça se reprend et ça fait du bien. Faussement naïf, Parfois les ennuis mettent des chapeaux est à mettre dans toutes les maisons pour apporter un peu de poésie !

Les amies d’Héloïse, d’Hélène de Montferrand.

Résumé : En 1964, Claire et Héloïse achèvent leurs études secondaires. Leur amitié ne s’interrompt pas pour autant, et leurs lettres vont nous rendre témoins de leur vie. À Vienne, Héloïse rencontre Erika, qui lui révèle l’amour homosexuel. Bientôt d’autres femmes, jeunes ou moins jeunes, sages épouses ou amazones, apparaissent dans ce livre à plusieurs voix.

Chaudement recommandé car : c’est sans doute le premier roman lesbien que j’ai lu (et peut-être qu’il m’a donné envie d’écrire). Au delà du genre de « niche », j’aime ce roman car j’aime les lettres… Les correspondances se croisent, se mêlent et font s’élever des voix de femmes résolument modernes. C’est aussi un des rares romans qui m’a fait pleurer (et je te raconte pas mon état en lisant Le journal de Suzanne de la même auteure). Le lire, c’est rendre un bel hommage à Hélène de Montferrand, disparue il y a peu.

L’été, un roman, et l’Italie…

La porte des enfers, de Laurent Gaudé.

Résumé : La vengeance de Filippo Scalfaro, dont le fils a été tué d’une balle perdue dans les rues de Naples en 1980. Dans les guerres, la pauvreté ou l’exil, l’auteur cherche à faire entendre la dimension solaire dont chaque personnage illumine sa propre trajectoire.

Chaudement recommandé car : il fait partie des livres que j’aimerais relire ou même redécouvrir. Sa lecture, qui commence à dater, à laisser des traces et fait partie des oeuvres qui me donnent encore et toujours envie de mettre le cap sur l’Italie !

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