Comme tu le sais si tu nous suis sur les réseaux, tu sais que les Victoires de la musique font parties des rendez-vous qu’on ne loupe que très rarement. C’est toujours pour nous l’occasion découvrir de nouveaux artistes ou d’entendre de nouvelles orchestrations de chansons qu’on adore.

Il est donc temps de faire notre débrief, après un livetweet de grande qualité hier. L’article qui suit va se découper en deux temps. D’abord les moments qu’on a adoré (et ceux qu’on a moins aimé) et pourquoi on a kiffé.

Les moment qu’on a aimé aux Victoires 2021.

La prestation de Benjamin Biolay :

Alors, chez FOOD FOR MOOD, on a pas encore écouté son dernier album parce qu’entre temps, on a découvert plein d’autres artistes. Mais promis, on va s’y coller cette semaine. Pourquoi on a aimé sa presta ? Parce que ça donnait envie d’aller écouter du rock en concert et qu’on aime beaucoup son batteur, Philippe Entressangle (batteur de Daho, de Cali et de Zazie entre autres).

La Victoire d’honneur de Birkin :

Cette année, Jane B a reçu une Victoire d’honneur bien méritée. On a beaucoup aimé le medley de Vanessa Paradis, Daho et de Pretto (beaucoup moins aimé la performance de Dutronc, qu’on ne trouve pas très ouvert sur les autres et très auto-centré). Le discours de Lou Doillon et celui de Birkin nous ont fait monter les larmes aux yeux. Chez FOOD FOR MOOD, on a l’âme sensible, voyez-vous.

Les images de concert :

D’habitude, on est plutôt du genre à avoir une quinzaine de concerts programmés par an et là, à part l’adieu d’Anne Sylvestre en octobre, on a rien vu depuis un an. Et ça fait mal. Alors voir des gens danser ça nous a foutu un grand coup de nostalgie dans la gueule et fait monter notre impatience d’un cran. On croise les doigts pour 2021 en espérant revoir Clarika, Zazie, Sanson, Imany, Ringer, Tim Dup, Jeanne Added, Izia et beaucoup d’autres sur scène.

Clara Luciani qui chante Gréco :

Ah, Clara… On la suit depuis ses débuts sur scène et c’est toujours hyper émouvant de la voir se lâcher de plus en plus. « Déshabillez-moi », elle l’a chanté pas comme Gréco et c’était bien. Bel hommage.

Les prestations de Gaël Faye et de Suzane :

On les connaît depuis un moment et c’est toujours un plaisir de les voir chanter sur scène. On a vraiment hâte d’aller les voir en concert ces deux-là et on a bien besoin de danser et d’avoir la chair de poule.

L’enchaînement Camélia Jordana et Yseult :

S’il y a bien deux femmes qui pulvérisent les codes de la musique et de son côté politique, ce sont elles. Et l’enchaînement de leurs deux morceaux, c’était par-fait. Le choeur gospel derrière Camélia nous regretter que la version studio de « Facile » soit si pop. Mention spéciale à la mise en scène d’Yseult qui dit tout de son combat légitime.

https://www.youtube.com/watch?v=ps3SGwnthGY

Le discours de Thomas Savy :

Le musicien de l’orchestre des Victoires a bien fait de prendre la parole pour remettre un peu de politique dans la cérémonie. Il a bien fait d’interpeler notre chère ministre sur la situation catastrophique dans laquelle toute l’industrie de la culture est en train de plonger et de laquelle elle ne se relèvera pas indemne sans l’aide des pouvoirs publics.

« Grandiose » de Pomme :

j’entends déjà des lectrices hurler… Je ne connais pas bien Pomme et je ne connaissais pas cette chanson. Je me suis donc retrouvée en larmes devant mon écran. Parce que c’était beau, vrai, que cette chanson m’a parlé plus que jamais. Merci Pomme.

https://www.youtube.com/watch?v=TniPFE5VI5I

La cerise sur le gâteau, Ben Mazué :

Premier nomination pour celui qui nous accompagne depuis tant d’années. Ça nous a fait quelque chose de leur voir chanter sur cette scène. Surtout avec ce titre, « Quand je marche », qui est un véritable mojo pour traverser cette période compliquée. Ben, merci d’être là, d’écrire ça et de chanter avec cette passion qui t’anime.

https://www.youtube.com/watch?v=8svcrOCGJ2w

Les moment qu’on a moins aimé aux Victoires 2021.

Jean-Louis Aubert :

On a pas de problème particulier avec lui, c’est juste qu’on préfère Téléphone. Malgré un bon discours d’ouverture (avec des rires un peu trop forcés), ses autres prestations étaient un peu trop plates pour nous. On aurait pouvoir danser un peu plus devant notre écran. Sorry, Jean-Louis.

Les nominations :

Pas beaucoup de nouvelles têtes, comme chaque année. C’est toujours le même problème avec les cérémonies. Certes, il y avait des femmes (mais pas dans l’album de l’année) mais ça ne suffit pas. On note l’effort mais vous n’aurez pas les félicitations !

Aya Nakamura :

J’ai vraiment essayé de comprendre le phénomène. J’ai même écouté ces chansons (que voulez-vous j’ai une nièce de bientôt 14 ans). Mais là, c’est non non et re-non. Qu’on parle de cul à une heure de grande écoute sur France 2, mais faisons-le bien.

L’absence de musique du monde et d’électro :

On est pas vraiment pour les catégories ultra fermés (genre musique urbaine :facepalm:). Mais cette année manquait un peu de genres différents.

Le bilan de FOOD FOR MOOD.

Globalement, c’était chouette. On a eu l’impression d’avoir plus de musique live et moins de discours entre les prestations. Et puis, rien que pour Bern qui parle de Gradur et de Heuss, c’était sympa.

Tu veux le palmarès et savoir si FOOD FOR MOOD

était complètement à côté de la plaque, c’est par là !