cinéma école

Aujourd’hui, je te propose une grande sélection de films tournant autour de l’école. De la maternelle à l’université, beaucoup de réalisatrices et de réalisateurs se sont intéressés aux professeur•e•s et aux élèves. Personnellement, c’est un sujet qui me tient tout particulièrement à coeur et auquel j’ai dédié plusieurs articles (un sur mes films « coup de coeur », un sur des ouvrages livresques, une sélection de podcast et un tout particulier que j’aimerais beaucoup que tu lises). J’espère que tu vas découvrir plein de choses. Tu verras, il y a de tout. Et il y en a même que tu peux regarder en famille. Quand c’est plus « trash », je te le signale avec cet emoji 🔞 .

 

Bonne lecture et bon visionnage !

 

Des films à l’école maternelle…

Un flic à la maternelle.

Synopsis : Après plusieurs mois de traque, John Kimble, flic solitaire et dur à cuire de Los Angeles, a réussi à arrêter Cullen Crisp, un redoutable trafiquant de drogue. Mais pour pouvoir le faire condamner, il a besoin du témoignage de la femme de Crisp, qui s’est réfugiée avec son fils à Astoria, une petite ville de l’Oregon.

Pourquoi on aime ? Là, je dois bien avouer que si ce film trouve sa place dans cette sélection, c’est simplement parce que c’est une « madeleine de Proust » (cheap, mais quand même). Je ne suis pas une fan de Schwarzenegger, mais ce film me faisait marrer quand j’étais gosse et j’adorais regarder la VHS chez ma nounou le mercredi après-midi.

 

Être et avoir.

Synopsis : Dans une toute petite commune rurale d’Auvergne, l’école primaire est assurée par un unique instituteur, Georges Lopez, qui accueille dans sa classe une quinzaine d’enfants dont le niveau va de la maternelle au CM2. Le documentaire s’intéresse aux conditions d’enseignement et de vie dans ce cadre particulier, aux relations qui se tissent entre les élèves et leur professeur, ainsi qu’au rapport entre l’enseignant et les parents d’élèves. L’approche pédagogique de l’instituteur est mise en avant.

Pourquoi on aime : Chez [food for mood], on a un faible pour les documentaires alors on allait pas omettre ce film de Nicolas Philibert. Parfaite photographie d’une école qui n’existe presque plus et très beau film de manière générale, « Être et avoir » fait partie de ces oeuvres qu’on aime revoir et qui nous attendrisse à chaque fois. Et puis, il est quand même trop mignon Jojo, n’est-ce pas.

 

 

 

Des films à l’école primaire…

Les choristes.

Synopsis : Un chef d’orchestre se souvient du professeur de musique qui l’a influencé et replonge dans le passé. En 1949, Clément Mathieu, professeur de musique sans emploi, est nommé surveillant dans un internat de rééducation pour mineurs. Pas à pas, il va tenter d’initier ses élèves au solfège et au chant.

Pourquoi on aime ? « Les Choristes », c’est un morceau de mon enfance, un de mes premiers souvenirs de cinéma et des heures à chanter « Vois sur ton chemin » au grand désespoir de ma mère. À la fois tendre, mélancolique et parfois rude, ce film met en scène des personnages tous plus attachants les uns que les autres. On y découvre la gueule d’ange de Jean-Baptiste Maunier, Jugnot y tient un très beau rôle et Pépinot nous fout les larmes aux yeux du début à la fin.

 

Mon maître d’école.

Synopsis : A Saint-Just-et-Vacquières, Jean-Michel Burel, maître d’école d’une classe à plusieurs niveaux, commence sa dernière année scolaire avant la retraite. L’instituteur enseigne la tolérance et la sagesse au même titre que l’orthographe et les mathématiques. Il mène son programme avec détermination. Il s’évertue à soutenir les élèves pour leur donner confiance et les élever plus haut.

Pourquoi on aime ? Dans la lignée de « Être et avoir », « Mon maître d’école » est un documentaire lumineux qui donne envie de trouver un instit’ (oui, je dis encore « instit' ») comme Jean-Michel pour ses enfants. Entre traditions et modernité absolue, son école fait rêver. Ça sent bon le Sud et la bienveillance, ça fait du bien et, en plus, la musique est de Yodelice (Maxim, reviens s’il te plaît, tu manques à nos oreilles).

 

 

Les autres films qu’on aime :

• Le maître d’école de Claude Berri : ça fait toujours du bien de voir Coluche à l’écran.
• Ça commence aujourd’hui de Bertrand Tavernier : bon film social avec Philippe Torreton.
• Primaire d’Hélène Angel : Sara Forestier en instit’ débordée par sa vocation.

 

Des films au collège…

Les beaux gosses.

Synopsis : Hervé, 14 ans, est un ado moyen. Débordé par ses pulsions, ingrat physiquement et moyennement malin, il vit seul avec sa mère. Au collège, il s’en sort à peu près, entouré par ses bons copains. Sortir avec une fille, voilà qui mobilise toute sa pensée. Hélas, dans ce domaine, il accumule râteau sur râteau, sans toutefois se démonter. Un jour, sans très bien comprendre comment, il se retrouve dans la situation de plaire à Aurore, l’une des plus jolies filles de sa classe.

Pourquoi on aime ? Je sais pas si tu es au courant mais on adore Vincent Lacoste et c’est bien sûr dans ce film de Riad Sattouf qu’on l’a découvert. Comme on te le disait il y a quelques temps, on galère parfois à trouver de bonnes comédies françaises, alors quand on en a une, on la chérit ! Et en plus, il y a Noémie Lvovsky.

 

 

Les autres films qu’on aime : 

• Entre les murs de Laurent Cantet : adapté du roman de François Bégaudeau, on plonge dans un collège du 20ème.
• Les fautes d’orthographe de Jean-Jacques Zilbermann : parce qu’on aime beaucoup Damien Jouillerot.
• Les grands esprits d’Olivier Ayache-Vidal : dans la lignée de « Entre les murs ».
• Les risques du métier d’André Cayatte 🔞  : Jacques Brel, en professeur accusé de pédophilie.
• Les héritiers de Marie-Castille Mention-Schaar : Ariane Ascaride croit plus que quiconque en ses élèves.

 

 

Des films au lycée…

Mourir d’aimer.  🔞

Synopsis : Danièle Guénot, 32 ans, divorcée, deux enfants, est professeure de lettres à Rouen. Lors des événements de mai 68, elle organise chez elle des réunions de discussion et de remise en cause de la société. Un de ses élèves, Gérard Leguen, âgé de 17 ans, tombe amoureux d’elle. Elle le repousse d’abord mais finit par céder à cet amour qu’elle partage. Les parents de Gérard, avertis, crient au scandale.

Pourquoi on aime ? Inspiré de l’histoire de Gabrielle Russier, ce film d’André Cayatte a été un véritable éléctrochoc pour moi. Et ce pour plusieurs raisons. Petit 1, j’y ai découvert l’histoire de Gabrielle Russier et qu’est-ce qu’elle est bouleversante (si tu ne connais pas son destin, écoute ça). Petit 2, c’est la première fois que je voyais Annie Girardot dans un film et depuis, elle m’accompagne de loin ou de près, et je l’aime très fort. Et petit 3, je dois à ce film mes premières vraies larmes de spectatrice. Bien qu’il ait vieilli, je te recommande chaudement ce film mais prépare tes mouchoirs.

 

La vague. 🔞

Synopsis : Professeur de lycée réputé pour ses méthodes atypiques, Rainer Wenger se voit confier l’animation d’un atelier pédagogique sur le thème de l’autocratie. Face au scepticisme de ses élèves quant au retour d’un régime totalitaire en Allemagne, il décide d’organiser un jeu de rôle grandeur nature et soumet la classe à de strictes règles de discipline.

Pourquoi on aime ? Si tu as fait allemand au collège après 2009, y a des chances que tu aies déjà vu ce film. Personnellement, j’ai du le voir au collège après la lecture de livre de Todd Strasser. Et il m’a beaucoup marqué. Inspiré d’une véritable expérience menée aux États-Unis, il ne s’agit pas d’un documentaire.

 

Le péril jeune.

Synopsis : Dans la salle d’attente d’une maternité, Momo, Bruno, Léon et Alain, quatre copains de lycée, font les cent pas. Ils sont là pour la naissance du bébé de Sophie et de Tomasi, leur ami mort d’une overdose quelques jours plus tôt. Pour meubler le temps, ils commencent à évoquer les souvenirs de leur année de terminale au lycée Montesquieu. En cette année 1975, Momo, fils de boulanger, rêvait d’échapper au commerce familial.

Pourquoi on aime ? Chez [food for mood], on adore ce film. Déjà, parce qu’il fleure les années 70. Et puis on adore le cinéma de Klapisch (si tu l’aimes aussi, on te conseille le documentaire Cinéma… par Klapisch disponible sur Canal) et ce film, il l’a signé avec ses amis. Entre autobiographie et fiction, on y découvre une bande d’amis, soudée autour de Tomasi, campé Romain Duris (que l’on découvre pour la première fois au cinéma ici).

 

 

Les autres films qu’on aime :

• Le cercle des poètes disparus de Peter Weir : un grand classique qui fait toujours du bien.
• La journée de la jupe 🔞  de Jean-Paul Lilienfeld: Adjani en prof qui pète un plomb.
• Diabolo menthe de Diane Kurys : back to the 60’s, avec une BO d’Yves Simon.
• Detachment de Tony Kaye : Adrian Brody juste grandiose.
• LOL de Lisa Azuelos : plaisir totalement régressif, surtout pour ma génération.
• Chante ton bac d’abord de David André : très beau documentaire à la Ken Loach, mais en musique.

 

Des films à la fac…

L’étudiante.

Synopsis : Valentine, jeune et brillante étudiante, prépare son agrégation de lettres. Aussi sérieuse qu’organisée, elle n’a pas une seconde à elle et ne songe pas à l’amour. Mais la vie de la jeune femme bascule lorsqu’elle tombe sous le charme d’Edouard, un jeune musicien…

Pourquoi on aime ? Ça, c’est pile le genre de film qu’on regarde et regarde encore sans se lasser pendant les vacances de Noël. Désuet, un peu kitch, on adore voir Vincent Lindon courir après Sophie Marceau.

 

Première année.

Synopsis : Antoine entame sa première année de médecine pour la troisième fois. Benjamin arrive directement du lycée, mais il réalise rapidement que cette année ne sera pas une promenade de santé. Dans un environnement compétitif violent, avec des journées de cours ardues et des nuits dédiées aux révisions plutôt qu’à la fête, les deux étudiants devront s’acharner et trouver un juste équilibre entre les épreuves d’aujourd’hui et les espérances de demain.

Pourquoi on aime ? Thomas Lilti est un ancien médecin et sa carrière de cinéaste tourne autour de la médecine. Après « Hippocrate » (le film) et en parallèle de « Hippocrate » (la série), il signe ici une description très juste de la première année de médecine, fatale à beaucoup d’étudiants. Le duo Lacoste/Lebghil fonctionne très bien et ça fait plaisir de voir ça à l’écran.

 

 

Les autres films qu’on aime :

• Monstres Academy de Dan Scanlon : regarder un Pixar, c’est toujours une bonne idée.
• La crème de la crème 🔞  de Kim Chapiron : l’enfer de l’école de commerce.
• Grave 🔞  de Julie Ducourneau : si vous êtes sensible, passez votre chemin.

 

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